Depuis le 1er avril 2023, tous les biens immobiliers en monopropriété, maisons individuelles et immeubles abritant plusieurs logements, sont concernés par l'audit énergétique réglementaire. Leurs propriétaires doivent, dans l'hypothèse de leur vente, contacter un professionnel pour la réalisation de cet audit qui permet d'établir deux parcours de travaux chiffrés. Pour l'instant, seuls les logements notés F et G par leur diagnostic de performance énergétique sont soumis à cette obligation définie par la loi Climat et résilience. Suivront les biens immobiliers toujours en monopropriété notés E en 2025, puis notés D en 2034, dans l'idée d'une éradication totale des passoires thermiques du parc immobilier.
Pour soumettre ces parcours de travaux chiffrés, dont le but est l'atteinte optimale de la note B au prochain DPE, l'opérateur se base sur les caractéristiques de la construction tout en prenant en compte les divers équipements, notamment ceux relatifs à la ventilation et à l'éclairage, mais aussi au mode de chauffage et de refroidissement ou encore au système de production d'eau chaude sanitaire, postes les plus énergivores.
L'isolation est également prise en compte, tant au niveau des sols que de la toiture ou des murs. L'audit énergétique réglementaire, obligatoire avant la vente de ces passoires thermiques, est à différencier de l'audit incitatif qu'il est judicieux de réaliser avant un projet de rénovation. Ni le vendeur ni l'acquéreur n'auront toutefois à justifier de la réalisation desdits travaux, lesquels devront forcément être réalisés si le bien est destiné à être loué.